Voici un mois qu’est paru Le Gardien de la Source, roman historique, gothique, romance mythologique et fantastique, avec sa pointe de terroir – bref, un récit à coller une migraine à Janus, avec ses multiples visages ! 😉
Je souhaitais revenir sur les premières chroniques et avis, et partager avec vous une interview que j’ai donnée à Fréquence Mistral à l’occasion de mes dédicaces manosquines.

C’est Alexia Baron qui a eu la gentillesse de me rencontrer, suite à la lecture du roman. Vous pouvez découvrir ses questions en cliquant ici. J’aborde dans cet entretien mes sources d’inspiration, ma façon de créer, quelques convictions et me relâche hélas à la fin en avouant quelle pochtronne je suis en réalité… 😉
Toujours concernant les premiers retours dont je suis très fière, les cinq avis à 5 étoiles en commentaires sur Amazon! 😀
Par exemple: « J’ai dévoré ce roman mêlant fantastique, romance et descriptions parfaites donnant envie de visiter ces lieux que l’on imagine sans peine… On sent la chaleur du soleil de Provence sur nos épaules, on entend le bruit du vent dans les arbres de l’arrière pays, on savoure les décors grandioses comme si on les connaissait depuis toujours. Les personnages sont attachants, forts de caractère, l’histoire addictive… Un vrai concentré d’efficacité et de suspens obligeant à ne pas quitter son livre avant de l’avoir lu d’une traite! », par Iria
Outre les habituels Babelio, Livraddict et Booknode, six blogueuses ont eu la gentillesse de se pencher sur Le Gardien et de partager ce qu’elles en avaient pensé (merci merci!) :
Quelques extraits, à découvrir en détail sur leurs sites! 🙂
Les Lectures de Mylène :
La mythologie de l’auteur nous réserve quelques surprises, petites et grandes, j’ai aimé l’évolution des personnages et surtout celle d’Anne-Hélène. Elle prend petit à petit conscience de son rôle en tant qu’héritière de la marquise et apprend tout ce qu’elle peut pour mener à bien sa mission. Elle sait qu’il lui est arrivé quelque chose dans son adolescence ce qui en fait une femme à part mais son attirance pour Lazare la déstabilise. Les événements s’accélèrent petit à petit, on ne sait plus comment réagir face au mal qui semble les ronger tous les deux et en fait un couple pour le moins étrange. Mais au fur et à mesure que l’on avance, le voile se lève, on comprend beaucoup de choses et les personnages prennent leur plein envol. Les paysages décrits nous font voyager eux aussi entre les deux côtés, entre opulence et aridité, entre un monde et l’autre… Le dénouement est intense, m’a prise par surprise et m’a laissée avec un sentiment du devoir accompli une fois la dernière page tournée. L’équilibre que chacun trouve dans cette intrigue est au centre de leurs sentiments et leur permet de vivre enfin pleinement leurs vies. Une bien belle histoire entre obscurité et lumière !
Les Histoires de Lullaby :
Le fait que le roman se déroule dans le milieu de la noblesse d’après la Révolution (plus exactement durant les Cent-Jours) offre d’ailleurs un singulier contraste avec les tourments intérieurs qui agitent les deux personnages principaux : étiquette dans les attitudes lors des parutions en société, dialogues empruntés comme le voulait l’usage, tout cela donne un côté précieux à l’histoire – pour ma part, cela m’a rappelé les contes fantastiques de Maupassant et Théophile Gautier.
Le fantastique, puisqu’on en parle, est donc présent par petites touches. Il devient un peu plus prégnant vers la fin mais cette touche discrète comme l’exploration des sombres replis de l’âme de nos deux héros vont de pair. Qu’il soit si discret ne m’a pas gênée, comme je le disais plus haut, à mes yeux, cela restait dans les traces des auteurs fantastiques du XIXe siècle.
Le Temple de l’Île sacrée :
Je suis ravie bien que pas surprise du tout d’y avoir découvert une réinterprétation extrêmement riche au niveau mythique et symbolique, et c’était le point qui était central pour moi. Vanessa a su réexploiter tous les éléments du mythe pour les intégrer de façon fluide à la narration. Forcément, ca implique des prises de liberté par rapport à l’hymne, des choix qui donnent de l’ampleur et de la profondeur mais qui ne dénaturent en rien la portée symbolique sous-jascente. C’était sans doute l’élément le plus casse gueule, mais là dessus, plus je lis du Vanessa Terral, et moins je m’inquiète : elle maitrise vraiment cet aspect à fond.
Une mini-interview de deux questions a agrémenté un article sur l’événement « Boutons de roses à l’heure du thé« , dans le webzine La Vi(ll)e en rose. J’y reviens notamment sur une très belle rencontre que j’ai faite à la librairie Au Poivre d’âne, à Manosque (04).
Merci à Macha!
Un article est aussi paru dans l’hebdomadaire Haute-Provence Infos, grâce à Françoise Rougier (mais je ne l’ai pas encore scanné), et un autre dans La Provence, grâce à Nathalie Bagarri…
Enfin, dernier mais pas le moindre, le magazine culturel toulousain Clutch a consacré deux pages à une interview faite par Baptiste Ostré! (Oui, là aussi, heureuse heureuse!)
Cliquer sur les images pour les agrandir.


Comme vous le voyez, cela fait déjà quelques super retours et je suis juste ravie de voir que ma version du mythe de Perséphone et d’Hadès parle à autant de personnes! ^^
J’ai hâte de voir ce que réservent les prochains mois et les prochaines chroniques, en espérant apporter plaisir et évasion à celles et ceux qui le liront !